Faune et flore
UNE NATURE PRÉSERVÉE
Magie du paysage
La diversité des sites, entre mer et montagne, accueille une flore et une faune sauvage constituées d’une forte proportion d’espèces endémiques (n’existant nulle part ailleurs). Nombre de ces espèces sont protégées.
Ainsi, pour respecter cet espace naturel fragile, nous vous recommandons de ne pas sortir des sentiers afin d’éviter le piétinement de l’habitat naturel, base alimentaire des espèces qui l’habitent ou de modifier le terrain en facilitant le ravinement.
Il est interdit de faire du feu. Évitez de fumer. Il en va de votre sécurité et de celle des espèces qui y nichent ! Restez prudent les jours de vent fort. En cas de fumée, hâtez-vous de rejoindre une zone sécurisée.
Ne laissez aucun détritus, même s’ils sont biodégradables, cela risque de modifier l’alimentation des espèces.
Si vous voulez vous rafraîchir, évitez de remuer le fond des cours d’eau ou de retourner les pierres, d’innombrables espèces s’y développent.
UNE FAUNE À RESPECTER
Des espèces rares
Le mouflon de corse (a Muvra)

Le cerf de Corse (u cervu)

Le gypaète barbu (l’altore)
“Celui qui habite les hauteurs…”, est un des rapaces les plus rares d’Europe et le plus grand vautour de la faune européenne avec 2,80 m d’envergure pour 6 kg ! Quelques individus ont été recensés dans le massif de Bavella. Il établit son nid dans les tafonu (creux dans la pierre). L’Altore est un charognard, sa nourriture est composée essentiellement d’os de carcasses d’ongulés morts. Sa nourriture est dépendante de la migration des troupeaux, de la pratique pastorale et en montagne du peuplement en mouflons.
L’aigle royal (l’acula)
C’est un rapace diurne d’une envergure de 2 m à 2,5 m, il se nourrit de mammifères de petite et moyenne taille (des reptiles aux renards), vous le reconnaîtrez à son vol absolument majestueux ! Les nids d’Aigle royal en Corse sont tous situés dans des parois rocheuses alors qu’il niche dans des arbres dans d’autres régions.
Le milan royal (u fiulanciu)

Le faucon pélerin (u falcu)
Sa silhouette est typique, vol aux battements d’ailes saccadés et rapides, couleur grise, à l’affût des moindres mouvements. Chasseur impitoyable, il est fidèle en amour et rapide comme le vent. Il se reproduit dans les corniches à flanc de montagne.
La sittelle de Corse (a Picchjarina)

L’euprocte de Corse (a tarentella)
Il a une tête très longue et carrée. Sa couleur est uniforme, parfois tachetée de vert ou marron avec parfois une ligne plus claire sur le dos. Il a la particularité de respirer par la peau et la bouche (il n’a pas de poumons). C’est un amphibien endémique d’environ 5 à 7 cm. Il se déplace sous l’eau en marchand au fond malgré sa queue plate qui lui permettrait de nager. Il vit la nuit, le jour il se cache sous les pierres ou le bois. Il mange des larves d’insectes ou d’amphibiens.
Le lézard de bedriaga

La truite macrostigma (a Truita)

UNE FLORE À ÉPARGNER
Une nature vulnérable
Le pin laricio (u lariciu)

Souvent séculaires (parfois plus de 400 ans), ils peuvent atteindre 50 mètres de hauteur et plus de 2 mètres de diamètre pour les plus anciens. La qualité de leur bois est légendaire : les romains l’exploitaient déjà pour fabriquer les mâts de leurs galères. On le reconnaît à ses petites pommes de pin.
L’ancolie de Bernard (amore piattu)

Le thym Corse (arba barona)
C’est une plante essentiellement utilisée en cuisine – tripettes, viandes, sauces – et très prisée. Sa tisane a des vertus digestives. Très parfumé, son odeur peut être tantôt poivrée, tantôt plus proche de la citronnelle. Il ne faut surtout pas l’arracher mais la couper avec des ciseaux !
L’hellébore de Corse (a nocca)
Bien qu’elle soit toxique, cette plante aux grandes et belles feuilles blanches, était connue autrefois pour ses vertus médicinales populaires. Les feuilles de Nocca étaient également utilisées pour la protection et la conservation de fraîcheur des fromages. On la trouve encore en abondance autour des fontaines. Elle est la première à fleurir l’hiver.
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